Des factures d'énergie qui pèsent sur l'activité
Pour faire face à la hausse substantielle des prix de l'énergie, la verrerie Duralex a décidé de fermer le four de son usine de la Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) pendant quatre mois cet hiver. Les salariés ont, eux, été placés au chômage partiel, le tout afin de préserver les finances de l'entreprise dont l'activité avait redémarré depuis son rachat début 2021 par le concurrent la Maison du Verre (anciennement International Cookware). Le gouvernement a voulu donner un coup de pouce.
Au micro d'Europe 1, Roland Lescure, le ministre de l'Industrie, a annoncé que Duralex va bénéficier d'un prêt accordé par l'État d'un montant de 15 millions d'euros. Une somme qui va permettre à l'entreprise de « passer l'hiver », selon le mot du ministre. « Ce choc énergétique, c'est vraiment un coup de frein dans une entreprise qui était en train de se redresser, on souhaite accompagner ce redressement », ajoute-t-il.
Au micro d'Europe 1, Roland Lescure, le ministre de l'Industrie, a annoncé que Duralex va bénéficier d'un prêt accordé par l'État d'un montant de 15 millions d'euros. Une somme qui va permettre à l'entreprise de « passer l'hiver », selon le mot du ministre. « Ce choc énergétique, c'est vraiment un coup de frein dans une entreprise qui était en train de se redresser, on souhaite accompagner ce redressement », ajoute-t-il.
15 millions pour Duralex
Il est vrai que Duralex a repris du poil de la bête, avec un chiffre d'affaires de 23,4 millions d'euros l'an dernier. L'entreprise emploie 250 salariés. Elle est devenue le symbole de ces sociétés plutôt en forme qui sont fortement impactées par les prix de l'énergie, à tel point que leur existence est menacée. C'est pourquoi le gouvernement veut agir en ciblant les aides.
Ce sera aussi le cas de l'imprimerie Maury, dont la facture énergétique est passée de 5 à 20 millions d'euros entre 2021 et 2022, a indiqué Roland Lescure. L'entreprise, qui imprime des hebdomadaires nationaux (L'Express, Paris Match…) et les livres de la maison Gallimard va pouvoir bénéficier d'une aide publique se montant jusqu'à 12 millions d'euros, ce qui représente un tiers de la facture d'énergie. 2 millions ont déjà été versés au groupe.
Ce sera aussi le cas de l'imprimerie Maury, dont la facture énergétique est passée de 5 à 20 millions d'euros entre 2021 et 2022, a indiqué Roland Lescure. L'entreprise, qui imprime des hebdomadaires nationaux (L'Express, Paris Match…) et les livres de la maison Gallimard va pouvoir bénéficier d'une aide publique se montant jusqu'à 12 millions d'euros, ce qui représente un tiers de la facture d'énergie. 2 millions ont déjà été versés au groupe.